Bonsoir... Je suis HellAwaits, sram niveau 92 : une âme perdue parmis beaucoup d'autres. Je vous invite à écouter mon histoire, mes souvenirs intacts de ce jour si particulier.
Je me souviens que ses yeux me suppliaient de lui venir en aide, mais je restais là, accroupis sur la berge, à le regarder disparaître lentement au fond du lac, emporter avec lui tous les regrets d'une vie trop longue.
La surface du lac était calme maintenant et les dernières petites vagues venaient témoigner sur les bords de la berge, de la fin d'un mauvais rêve : l'enfer est encore à venir, comme l'indique mon nom.
" A chacun de mes pas j'entendais le petit clapotis de mes pieds dans les flaques de sang. Impassible...
Je suis si seul, et j'aimerais arrêter là mon funestre voyage...
L'arbre sous lequel j'étais installé maintenant, vomissait sur moi le sang de Decoy, l'écaflip pendant à cettre branche,qui fût jadis l'amour de ma vie. Une pluie rouge et épaisse qui me brûlait l'esprit et ressassait les souvenirs... Je courus m'abriter sous la voûte que formaient les arbres d'une forêt de solitude. Voûte qu'aucun cheveux de soleil n'avait jamais traversé.
Le branchage dense des arbres ne laissait qu'un étroit passage. Au fur et à mesure que j'avançais, l'automne surgissait, endeuillant la forêt. Un épais brouillard se leva, donnant au lieu une atmosphère lugubre.
Ne laissant derrière moi que la désolation et le deuil, je continuais d'avancer, me faufilant entre les branches. Je sentais une présence mais ne pouvais voir personne. Ce n'est que lorsque ma progression devint impossible que je fis demi-tour, saisi d'effroi par la vision que j'eus alors. Je " lui " faisais face. Oui, Tia faisait face à sa mort. Son heure était venue. JE venais chercher mon âme.
Ses yeux vides ne m'aspirèrent aucune pitié, ne laissant de moi qu'une entité immobile. Il n'y avait plus un bruit dans la forêt. Le vent lui même cessa son chant langoureux dans les arbres.
Dans un mouvement circulaire, JE leva ma faux haut dans le ciel et elle, la suivant du regard, fixa son regard sur son époux, assistant impuissant à cette scène...Mes regard se posa au travers de la canopée, sur les étoiles qui un jour abritèrent mes hydiles.
La faux aller s'abatre sur son cou, alors que je reniais les derniers sentiments humains qui étaient encore en moi.. Mes yeux suivèrent de nouveau la faux qui amorçait sa descente.
La lame lisse et froide trancha l'air et sa tête avec la même aisance.
Sa tête roula sur le sol et fini sa course contre un arbre. Son corps vomit son déglutine son sang par jets réguliers, et la faune sauvage et les insectes n'auraientt pas long d'ingurgiter son cadavre.
Un vent se leva et emporta son esprit... Loin.. Très loin d'ici. Un dernier remou venant du lac arriva à mes pieds : Icare, son époux se noyait lentement dans ses tripes et son sang, loin de la berge.
Et à chacun de mes pas j'entendais le petit clapotis de mes pieds dans les flaques de sang. Impassible... "